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lundi 15 octobre 2012

"J'ai imaginé un genre de drame"


Représentation de Pygmalion en 1912 dans le Parc de l'Ariana

« J’ai imaginé un genre de drame dans lequel  les paroles et la musique, au lieu de marcher ensemble, se font entendre successivement, où la phrase parlée est en quelque sorte annoncée par la phrase musicale. La scène de Pygmalion est un exemple de ce genre de composition, qui n’a pas eu d’imitateurs. » (1778)
Cette déclaration dans les Fragmens d'observations sur l'Alceste italien de M. le Chevalier Gluck fera de Rousseau, tous les dictionnaires l'attestent, l'inventeur du mélodrame.

Les vitrines de la bibliothèque vous propose un parcours du Pygmalion de Rousseau et de Coignet et de leurs contemporains, aux oeuvres de Michèle Reverdy, en passant par celles de Benda, Mozart, Cherubini, Berlioz, Massenet... Chacune des oeuvres exposées présente une particularité du traitement vocal lors des récitatifs parlés (déclamés, rythmés ou accompagnés) et de l'écriture musicale. La partition de William Walton (Façade, 1951) multiplie les exemples où la déclamation rythmée privilégie la musicalité du texte, sans dépendre du chant.


No. 1 de Façade : Hornpipe

Des documents d'époque aux photographies des représentations de Pygmalion à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Rousseau au Parc de l'Ariana en 1912, l'exposition est à découvrir à la bibliothèque jusqu'au 21 décembre prochain.

Cette exposition s'articule autour de deux autres manifestations sur Pygmalion et le mélodrame. D'une part, une conférence de Madame Jacqueline Waeber musicologue le 25 octobre à la bibliothèque et d'autre part, deux représentations de Pygmalion à la Cité bleue produites par l'Opéra-Studio dirigé par Jean-Marie Curti.

Disponibilité (Pygmalion) ou en ligne

Disponibilité (Façade) 


Muriel

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