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jeudi 25 août 2011

Allain Leprest, poète disparu

Tel ses compères Nino Ferrer, Mike Brant, Kurt Cobain, ou même Dalida, Soeur Sourire et Marilyn Monroe, le chanteur français Allain Leprest a pris la plus grande liberté qu'il pouvait s'octroyer à lui-même : décider du jour de sa mort, soit le lundi 15 août 2011, à 57 ans (lui ne fera pas partie du Club des 27...). Symbole intéressant que de choisir l'Assomption pour un tel acte : quitter la vie terrestre pour s'élever... au firmament des chanteurs et poètes.

Nous ne referons pas sa bio, les sites communautaires et les derniers hommages en ligne s'en chargeant. Mais dans les très grandes lignes : un poète-communiste-fumeur-de-Gitanes.

Peu connu du grand public, Allain Leprest était cependant reconnu par ses pairs, comme on peut le lire en préambule de la seule et unique partition éditée (?) que nous possédons à la bibliothèque, hommage émanant de la plume d'un autre grand poète disparu, Claude Nougaro :

"C'est bien simple, je considère Allain Leprest comme un des plus foudroyants auteurs de chansons que j'aie entendus au ciel de la langue française. Quand, mince, brûlant, brûlé, il vous balance ses strophes d'une fraîcheur parfois incendiaire, où le sens charnel des mots, la fulgurante image, le rebondissement inattendu, attendu, la simplicité savante vous comblent, on sait ce que c'est qu'un artiste au travail : enfanter, même au prix des douleurs, un peu de beauté humaine."

Il ne reste plus qu'à le découvrir...


"Rue Blondin", Grand Prix de l'Académie Charles Cros 
pour l'album "Voce a mano" en collaboration avec Richard Galliano

Fabienne



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